Conseil municipal du 13 février – Intervention de Didier Debord

 Conseil municipal du 13 février – Intervention de Didier Debord

AVERTISSEMENT : seul le prononcé fait foi

Comme à l’accoutumée, le Rapport d’Orientations Budgétaires nous permet d’exposer et d’informer, en toute précision et transparence, aux Nanterriens sur la situation financière de notre commune et les perspectives qui se dessinent, à court et moyen termes. A ce propos, j’en profite, une nouvelle fois, pour saluer la Direction des Finances et des Achats pour son travail de qualité ainsi que ses précieux conseils, utiles à la prise de décision.

Nous n’irons pas par quatre chemins – et le document le stipule assez nettement d’ailleurs ! –, la construction du budget reste une épreuve éprouvante. Éprouvante pour les services qui doivent trouver des solutions adaptées et efficientes, éprouvante également pour les élus que nous sommes, porteurs d’un programme municipal pour lequel nos concitoyens nous ont apporté la majorité de suffrages mais confrontés à un contexte extérieur sans cesse en évolution. Cette situation, nous l’avions dénoncé en allant à la rencontre des habitants, en fin d’année dernière. Nous vous avions exposé et expliqué, en toute transparence, des marges de manœuvre de plus en plus défavorables et réduites pour la Ville, entre hausse brutale des dépenses de péréquation et perte – désormais installée – des recettes de dotation. Un manque à gagner, un véritable hold-up, pour Nanterre et pour les Nanterriens de 40 millions d’euros/an sur le budget communal, ce qui constitue une incompréhensible injustice.

Un traitement d’autant plus injuste que l’exécutif ne semble toujours pas disposé, malgré nos relances et alertes répétées, à répondre favorablement à nos attentes. A ce titre, la majorité, sous la conduite du maire, avait interpellé le Préfet et demandé à l’État une série de mesures susceptibles de soulager notre collectivité et à l’aider de manière effective à faire face à un contexte inflationniste particulièrement lourd. Certes, des dispositifs de soutien aux collectivités ont été récemment mis en place mais leur caractère, particulièrement contraints, écarte dans les faits, Nanterre de tout mécanisme, jusqu’à présent.

Face à cette situation inédite, nous avons fait le choix de la responsabilité tout en restant fidèles à nos principes et valeurs, immuables depuis le début de cette mandature. Si, en effet, plusieurs leviers mis à notre disposition ont été précédemment actionnés, comme la mutualisation et l’optimisation de certaines prestations municipales, un effort conséquent sur le plan énergétique, ou encore un relèvement de la taxe foncière, nous ne cessons, en revanche, de conserver l’objectif qui est le nôtre et qui nous porte depuis trois ans désormais, faire de Nanterre une ville pour toutes et tous.

A ce titre, notre programme d’investissement parle de lui-même : ouverture de la Maison des Femmes en novembre dernier – première et unique structure existante à ce jour dans les Hauts-de-Seine –, lancement des travaux du futur Centre de santé Juliette Ténine, reconstruction du gymnase Langevin, modernisation du Théâtre des Amandiers, rehaussement des crédits ANRU dans le cadre de la rénovation du Parc Sud… autant d’éléments qui nous indiquent que plutôt que de subir les évènements et autres vents contraires, nous faisons le choix de la résilience et du dynamisme pour notre commune et nos concitoyens. Un choix que nous pouvons considérer comme le plus pertinent et que nous maintiendrons avec force et détermination, au nom d’un service public communal qu’il convient de préserver et renforcer, coûte que coûte.

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