Victoire de l’extrême-droite en Italie : la dernière sommation
Dimanche 25 septembre, le parti Fratelli d’Italia mené par Giorgina Medoni, est largement arrivé en tête des élections législatives italiennes avec plus de 26% des voix, loin devant nos camarades du Partito democratico de l’ancien Président du Conseil, Chef du gouvernement, Enrico Letta.
Après la Suède, il y a seulement deux semaines, c’est une nouvelle fois l’union des droites qui permet à une formation populiste, faisant ouvertement référence à Mussolini, de s’imposer et former le prochain gouvernement. Le discours résolument raciste, xénophobe et anti-LGBT a malheureusement trouvé un écho favorable auprès d’une population italienne exténuée par les crises à répétition et une instabilité politique chronique.
Une victoire en guise d’ultime avertissement pour la gauche européenne mais également française. En effet, face aux incertitudes économiques, sociales et environnementales sans oublier un contexte international anxiogène, l’absence de politiques résolument protectrices tournées vers la lutte contre le chômage et la transition énergétique ainsi qu’une cohésion sociale renforcée font le lit et le succès des extrémistes comme des autres populistes. Face à ces ennemis de la démocratie et nostalgiques de l’autoritarisme et du fascisme mais également aux dégâts, au cynisme du macronisme et à son ambiguïté face à Le Pen et Zemmour, la gauche et tous les démocrates doivent, sans aucun délai, poursuivre leur combat pour la justice sociale et écologique, seul élément de transformation de la société. Nous, élus socialistes, sommes prêts à y prendre toute notre part et nos responsabilités.