RDV 2022 #3 – Santé : Instaurer une « société du soin »
La santé est un bien précieux et le contexte actuel nous fait rappeler – plus que jamais – cette évidence. Après cinq ans de tergiversations, d’indifférence et de coupes budgétaires, il est temps de rendre ses lettres de noblesse à notre politique de santé !
- METTRE EN PLACE UNE POLITIQUE DE PRÉVENTION TOUT AU LONG DE LA VIE
Les socialistes proposent :
- de faire reculer les maladies évitables en luttant contre les facteurs de risque, via la promotion d’une alimentation saine et durable
- de faire reculer les maladies évitables en prévenant les comportements à risque et les pratiques addictives
- l’expérimentation par la Sécurité sociale du remboursement du sport par ordonnance
- l’augmentation du nombre d’infirmiers, de psychologues et de médecins scolaires/universitaires ainsi que de leurs salaires
- de faire de la santé mentale, grande cause du quinquennat
- ASSURER L’ÉGALITÉ DANS L’ACCÈS À DES SOINS DE QUALITÉ
Les socialistes proposent :
- l’établissement de plans régionaux de santé, en concertation avec les élus territoriaux
- l’éradication, en dix ans, des déserts médicaux
- la sanctuarisation et l’extension des ressources de la Sécurité sociale via l’introduction d’une CSG progressive
- de tirer les leçons de la pandémie en renforçant l’offre de soins en réanimation et en relançant la souveraineté de la France et de l’Europe, en matière de médicaments et/ou de dispositifs médicaux
- de réduire les obstacles financiers aux soins et étendre le champ de la prise en charge à 100% de la Sécu à toutes et tous.
- réformer en profondeur l’hôpital en donnant aux personnels les moyens d’assurer ses missions de service public.
- ETRE ATTENTIF AUX PERSONNES VULNÉRABLES OU SPÉCIFIQUES
Les socialistes proposent :
- de créer des dispositifs spécialement adaptés aux besoins des personnes vivant avec un handicap dans les structures de santé
- le lancement d’un vaste plan de mécanisation des EPHAD
- de faciliter le maintien à domicile
- de faire du logement adapté une priorité
- de lutter contre la précarité menstruelle en appliquant notamment le « 100% remboursement »
- l’amélioration réelle des conditions de fin de vie
- la création d’un droit à mourir dans la dignité