Conseil municipal du 6 décembre – Seconde intervention de Thérèse Ngimbous Batjôm
La crise sanitaire a mis en évidence la nécessité de lutter contre toutes les fractures sociales. Celle relative au numérique en fait, malheureusement, partie. Dans un monde et une société de plus en plus dématérialisée, le droit de se former aux outils informatiques et à y accéder est une nécessité absolue.
C’est dans cet esprit que la Ville de Nanterre s’est, pour rappel, portée candidate dans le cadre de l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) lancé par la Métropole du Grand Paris pour expérimenter sur son territoire, le Pass numérique. Outre, un outil visant à je cite à « donner une réponse à la dématérialisation des services publics », ce dispositif est une arme dans la lutte contre l’illectronisme via une aide concrète apportée aux personnes en situation de décrochage numérique, notamment les personnes âgées, isolées ainsi que les jeunes sans qualifications.
Comme le prévoit, la convention, signée lors du Conseil municipal du 9 février dernier, une première dotation de 500 Pass numériques a été remise au CCAS qui seront redistribuées aux associations et structures labellisées. La présentation et la signature de l’avenant portant au 31 octobre prochain, le terme de la convention avec la Métropole, doivent nous permettre de mieux évaluer les avancées mais également les éventuels points de vigilance relatifs au Pass numérique et à son utilisation afin de permettre à un grand nombre de concitoyens de pouvoir en bénéficier et ainsi assurer sa généralisation à l’échelle du Grand Paris. Nanterre peut, à ce titre, s’appuyer sur le concours des acteurs sociaux, institutionnels ainsi que du secteur associatif pour faire part de son retour d’expérience mais également d’éventuelles recommandations futures.
Je vous remercie.